samedi 6 décembre 2014

Pensée du jour

"Quand les vents du changement soufflent, certains construisent des abris, et d'autres des moulins".



lundi 17 novembre 2014

Internet, pierre angulaire du monde de demain...


Le Laboratoire Européen d'Anticipation Politique (LEAP), vient de publier dans son bulletin GEAB N°89 du 15 novembre 2014  un article très intéressant sur le changement de modèle dans lequel nous sommes engagés. On y retrouve des thèmes abordés dans « Vicilisation – La Chute » :


Le premier d’entre-eux concerne le contexte général : Le LEAP réaffirme que la crise sociale, économique, financière mais aussi politique dans laquelle nous sommes structurellement engagés depuis 2008 est une évolution durable.

Il s’agit d’une crise globale qui  n’a rien de conjoncturel et qui devrait impliquer une adaptation de la gouvernance et des institutions. Or notre modèle semble avoir quelques difficultés, non seulement à se réformer de l’intérieur, mais surtout à proposer une alternative soutenable au modèle de croissant.

En l’absence de croissance réelle depuis des décennies quelle alternative, quel modèle, quel nouveau paradigme avons-nous conçu pour que les générations futures puissent massivement trouver une place ? Consultez les chiffres du chômage chez les moins de 25 ans un peu partout en Europe, et vous aurez un début de réponse à cette effrayante question.

Le second thème abordé par le LEAP consacre internet comme une  « tendance lourde dont chacun admettra le caractère profondément restructurant . Au-delà de sa contribution à la facilitation des échanges commerciaux et à la globalisation des économies, (internet) connecte de facto en un corps social organique la totalité de l’humanité grâce à un « système » en réseau profondément différent des systèmes pyramidaux hérités du XIXe siècle qui fondent pourtant officiellement toujours nos « systèmes » nationaux, inter-nationaux et supra-nationaux. » 

Au fil des années, internet s'est imposé comme une espace  planétaire unique multiculturel. L’internet mondial a permis l’émergence « d’un corps social global en réseau largement auto-organisé ». Et le LEAP de poursuivre « mais avant que ce système ne soit officialisé (ndlr: dans la chaîne de commandement), toute la difficulté consiste à intégrer à ces dynamiques d’avenir l’ancien système pyramidal… ou à s’en débarrasser ». 

Voilà le combat qui progressivement se matérialise devant nous : « démocratie représentative vs participation citoyenne directe organisée, pyramides vs réseaux, (..) systèmes nationaux vs systèmes post-nationaux, pétrole contre énergies renouvelables, économie lourde vs économie numérique, banques vs flux financiers, emploi vs activité professionnelle en ligne, institutions ONU vs club BRICS, etc. »

La liste est longue, mais il apparaît clairement qu’en réponse à un mouvement de globalisation, de standardisation et de mondialisation à marche forcée, les peuples développent progressivement des initiatives en réseau visant à préserver leurs identités et leurs diversités dans un terroir donné. Ils investissent les espaces de liberté et d'expression à leur disposition. Internet est la pierre angulaire de ce nouvel édifice protéiforme qui se met en place. A la fois local, mais aussi global, donc "glocal", il permet, le temps d’un projet, de fédérer des compétences et des énergies dans l’atteinte d’un objectif donné.

Et le LEAP de conclure sur ce sujet : « Les acteurs du monde d’avant, en raison surtout d’une totale incompréhension des ressorts caractéristiques de la société de demain, ont actuellement recours à tous les outils classiques de la domination (finance, armée, religion ou idéologie) pour bloquer l’évolution « naturelle » du monde. Ce combat est voué à l’échec, c’est une certitude, mais selon la vitesse à laquelle ces acteurs se fondront au nouveau mode d’organisation, les dégâts infligés à l’humanité peuvent être considérables. » 

jeudi 9 octobre 2014

"Survivre à l'effondrement économique" par Piero San Giorgio

Face à la crise mondiale et aux risques d'effondrement perçus, chacun conçoit sa propre réponse dont l’intensité varie selon le budget, le degré de liberté et la capacité à changer de comportement sous la pression sociale de la majorité... 


Mais ces réponses variées, hétéroclites, parfois opposées, sont néanmoins constitutives d’une seule et même réaction naturelle déclenchée par le sentiment (plus ou moins révélé selon les individus) qu'il importe de développer ses propres solutions sans attendre qu’elles nous soient parachutées un beau jour d’élection.

Il faut bien comprendre que ces initiatives que l'on voit se multiplier un peu partout sont de l'ordre du réflexe de survie propre au vivant. Dans ces conditions, la palette des réponses va du survivalisme le plus extrême, à l’initiative d’eco-quartier en passant par le retour à la terre, la rénovation en milieu rural, l’habitat collectif et inter-générationnel et/ou la recherche de l’autarcie la plus complète.

Peu importe en définitive, car toutes ces réactions, qui peuvent parfois sembler antinomiques et éloignées, sont néanmoins participatives d’une même prise de conscience, d’un même débat (parfois animé) et atteindront tôt ou tard une masse critique qui fera éclore de nouvelles questions dans le débat politique.

C’est-à-dire qu’elles permettront de parler de transition sans passer pour un illuminé, d'évoquer la décroissance sans être taxé d'écolo idéaliste car les problématiques de fond seront dans le débat public et largement débattues : doit-on continuer coûte que coûte à maintenir l’illusion de la croissance sans fin par de la dette ? est-il normal que 57% du PIB français soit issu de la dépense publique ? doit-on laisser les « clefs du camion » à la BCE à l’Europe et au FMI ? dans la négative, quel modèle de société pour demain ? quel nouveau paradigme ? quelles solutions pour nos enfants ? quel monde voulons-nous leur laisser ?

Chacun apporte sa réponse à ce débat, et je tenais à remercier Piero San Giorgio pour avoir intégré« Vicilisation – La Chute » à sa revue de presse

Nous avons échangé à plusieurs reprises avec Piero et partageons les mêmes constats sur la situation actuelle.

Après les constats basés sur l'observation, sur des indicateurs et sur des données objectives... il y a les synthèses. Chacun tente de se construire un avis (loin des médias mainstream si possible)... Ensuite certains développent de nouveaux comportements et réagissent.  Dans la constellation des réactions possibles face à la crise, Piero se situe dans la galaxie « survivance musclée » et s’attend à un scénario plutôt apocalyptique comme dans le roman "Vicilisation - La Chute". Piero réfléchit énormément à ces sujets, lit, explore, teste, s’entraîne et détaille des solutions concrètes, notamment au travers du concept de BAD : Base Autonome Durable.

Acheter Survivre à l'effondrement économique
Piero San Giorgio n’est pas seulement un théoricien de la résilience et de l'adaptation à un environnement hostile, c’est aussi un homme qui met en œuvre ses convictions au quotidien. Alors on aime ou on n’aime pas, mais force est de constater que ses initiatives, ses prises de paroles ne laissent pas indifférent et permettent au moins de se poser la question : "Et moi, je ferais quoi en cas de black-out civilisationnel ?"

Son livre « Survivre à l’effondrement économique » apporte des réponses pratiques et analyse les possibles déclencheurs de "la chute"…

mercredi 17 septembre 2014

Pensée du jour: Pierre Rabhi

"On voit s'ériger des générations d'enfants qui faute d'un éveil à la vie sont réduits à n'être que des consommateurs insatiables, blasés et tristes". 

jeudi 17 juillet 2014

Le monde change, et vous ?


Le monde dans lequel nous vivons subit des mutations sans précédent. Ces évolutions ne sont pas toutes conjoncturelles et temporaires comme on essaye parfois de nous le faire croire... Beaucoup dessinent une nouvelle réalité économique, sociale et financière qui risque de perdurer et à laquelle il faudra s'adapter en essayant de limiter notre exposition. 


Le monde dans lequel plusieurs générations ont pu prospérer, échanger et préparer l’avenir sereinement n’offre plus la même visibilité et la même linéarité qu'auparavant. Il n’est plus « plat », il est devenu chaotique, imprévisible et soumis aux caprices d’éléments qui rendent la prospective très compliquée, même si des tendances lourdes se dégagent de plus en plus nettement.


Tous les jours, les médias se font l’écho de ces mutations, souvent douloureuses qui témoignent de bouleversements profonds et  souvent irréversibles. Dans un monde hyper connecté, branché sur les news en continu, perfusé aux flashs infos, nous sommes littéralement bombardés d’informations (souvent anxiogènes) alors que notre capacité de traitement de ces signaux reste constante et trop souvent spécialisée sur quelques domaines spécifiques. 

Notre instinct de survie parvient néanmoins à dégager de ce maelstrom des informations utiles et des intuitions, sans toujours parvenir à les formaliser ou les transformer en actions concrètes.  La plupart des individus perçoivent confusément que des événements importants sont déjà à l’œuvre, ou se préparent, et pourtant les attitudes varient du déni le plus farouche à l’hystérie apocalyptique millénariste en passant par une indifférence que je qualifierais de suicidaire. 

Alors que faire ?

Tout d'abord, il est vital de traiter et d’analyser ces informations, sans quoi la sensation de "submersion" face à la quantité de données  risque de durer sans aboutir à des actions concrètes. Il faut donc contrôler en amont ces flux d'information de manière objective et méthodique. Une fois cette étape accomplie, vous pourrez analyser les risques plus facilement, en déduire des stratégies, voire mettre en oeuvre des actions. L'objectif consiste à transformer, à notre modeste niveau, le risque en opportunité.

Il est encore temps d’anticiper et d’accompagner la transition globale dans laquelle nous sommes embarqués pour développer notre résilience.

La résilience se définit comme la capacité d'un organisme, d’un groupe ou d’une structure à s'adapter à un environnement changeant, ou bien à récupérer un fonctionnement ou un développement normal après avoir subi une perturbation. Mais avant d'agir, il faut d'abord comprendre ce qui se passe vraiment, puis décider des mesures à prendre...

La crise économique mondiale telle que je l’aborde dans le roman "Vicilisation", les incertitudes professionnelles, la dégradation de l’environnement, le fanatisme, les tensions économiques et sociales… s’imposent à nous sans que nous puissions vraiment en décider. Mais à partir de ce contexte, nous pouvons néanmoins élaborer des scénarios d'évolution positifs et commencer à mettre en oeuvre des plans de sauvegarde privés, professionnels et patrimoniaux.

De nombreux Think tank, cabinets de stratégie ou penseurs indépendants ont déjà élaboré des scénarios intéressants qu'il convient de connaître. Je pense notamment aux analyses et aux prospectives des Econoclastes, de la Chronique Agora, de News360X, d´Insolentiae, Contrepoint, Paul Jorion, etc... A l'évidence, il existe un consensus sur certaines macro-tendances, dont la plupart ne sont pas très optimistes. Doit-on pour autant sombrer dans le catastrophisme ou se transformer en dernier des survivants ?

Face à ces analyses concordantes, certains d'entre-nous ne sont absolument pas préparés aux changements qui se profilent à l’horizon ou préfèrent ignorer les enjeux sur un mode: "après moi, le déluge". D’autres montrent plus de flexibilité et sont capables d'adapter leurs décisions en tenant compte de paramètres extérieurs qu'ils ne contrôlent pas. Mais quel est le bon niveau de réponse ?

Peut-être existe t-il un juste milieu entre vivre en collectivité dans une Yourte Ardèchoise (importée de Mongolie) et s'enfermer dans un bunker ultra-sécurisés avec des potes armés jusqu'aux dents ? Où vous situez-vous sur cette échelle ?

Pour ma part, j'ai la conviction qu’il est encore possible de produire, individuellement et/ou collectivement, une réponse curative à la crise actuelle. C’est-à-dire qu’il est possible de décider, à notre niveau, d’un plan de transition personnel dans lequel nos actions quotidiennes seront participatives d’une amélioration globale.

Alors, même si mon roman est volontairement un peu apocalyptique et pessimiste (en tout cas dans sa première partie), je suis persuadé qu’il est possible de préparer sereinement le monde de demain tout en étant dans le monde d’aujourd’hui.

Je ne suis pas de ceux qui attendent dans l'angoisse le chaos millénaire et la fin des haricots en boîte... Le futur est peut-être sombre (en ce moment), mais ce n'est certainement pas une raison pour dégrader mes décisions au présent en redoutant un possible effondrement généralisé de notre modèle occidental.

En d'autres termes, la nécessaire démarche de transition peut servir à la fois pour un présent enthousiaste, mais aussi en cas d'aggravation de la situation, de Tsunami financier, de krach immobilier, de krach obligataire, de faillite souveraine et/ou de magasins vides...  Vous voulez savoir comment ?

Plus d'information sur la démarche de transition:  Conseil en transition

Les deux tomes de Vicilisation sont sur le podium des ventes chez Amazon !

 "La Chute" (Tome 1) et "Refondation" (Tome 2) sont classés dans le Top 3 des meilleures ventes sur Amazon. Les deux rom...