mardi 15 mars 2011

Japon nucléaire: changer le modèle énergétique ou le modèle de société?

Notre modèle énergétique n'est que le reflet de nos choix de société. Dans le débat qui s'annonce suite à la catastrophe nucléaire de Fukoshima, il ne faudrait pas confondre causes et conséquences... 

Car pour alimenter de manière constante les mégalopoles, les usines, les aéroports, les millions de m2 de bureaux, et des millions d'habitants il faut toute la puissance cumulée du nucléaire, de l'hydroélectrique et des énergies fossiles. Notre choix de production d'énergie est la conséquence directe de nos choix de société. Comment pourrions-nous espérer obtenir une réforme salvatrice de l'un sans faire évoluer l'autre ? Qui voudrait nous faire croire que les deux sujets sont totalement indépendants ?

Notre modèle de société global implique une production industrielle d'énergie et, dans ce contexte, sortir du nucléaire à court terme semble être une gageure. Il sera difficile de réformer le modèle énergétique indépendamment du modèle de société, et plus précisément du modèle de consommation.

Plus de 80% de la population est aujourd'hui concentrée sur moins de 20% du territoire. Ces concentrations urbaines sont totalement dépendantes des approvisionnements en tous genres, et cela implique forcément des solutions de production d'énergie globales, techniques (et parfois très dangereuses).

Une réforme du modèle énergétique passe par celle de notre manière de consommer, de nous déplacer, ou de nous loger... Les besoins énergétiques qui explosent risquent de favoriser la production industrielle d'électricité, au détriment de sources qui ne peuvent pas rivaliser en termes de constance et de production de kilowatts. Seule une modification des lieux d'habitat et un nouveau maillage territorial plus atomisé (sans mauvais jeu de mot), pourraient peut-être permettre d'envisager différemment la production d'énergie.

C'est pourquoi, l'habitat est un enjeu majeur dans les prochaines décennies car de lui dépend en partie notre rapport à l'espace et aux autres. En répartissant différemment l'habitat, en utilisant des solutions énergétiques de proximité (éolien, solaire, micro hydroélectrique, biomasse...) peut-être serait-il possible de revoir notre modèle énergétique.

Quelques pistes évoquées dans "VICILISATION - La Chute".

vendredi 4 mars 2011

"Architecture sociale": quézako ?!?

L'architecture sociale dont on entend le plus souvent parler en ce moment, est celle qui est liée à la forte demande de création de logements sociaux en France. On parle ici d'une réponse globale et politique à des problèmes globaux, conséquence de nos modes de vie.

L'architecture sociale décrite dans le roman "VICILISATION - La Chute" est différente, car elle positionne les individus au centre des constructions. Jacques, le héros ordinaire de cette fiction qui se déroule dans un futur proche, est un architecte.

Durant l'exode, ce qu'il va découvrir des villes et du chaos urbain modifie progressivement sa perception du rôle de l'architecture et de l'urbanisme. De ce cheminement naîtra bien des années plus tard "l'architecture sociale" telle qu'il l'imagine: "une faible empreinte écologique et une forte empreinte sociale".

Les deux tomes de Vicilisation sont sur le podium des ventes chez Amazon !

 "La Chute" (Tome 1) et "Refondation" (Tome 2) sont classés dans le Top 3 des meilleures ventes sur Amazon. Les deux rom...